Zone orange

Ah ! Le Sinaloa ! Réputé pour ses poulets grillés, ses bandas nortenas et... ses narcos. (le Chapo Guzman, ça vous dit quelque chose ?)

M'asseyant comme à l'accoutumée sur les recommandations du ministère français des Affaires (qui lui sont) étrangères (d'une, c'est pas ma mère, de deux, tout cela ne le... regarde pas) me voici à Mazatlan, où il paraît qu'il ne faut SURTOUT PAS aller, sauf raison impérative (et faire trempette dans le Pacifique, c'est-y-pas impératif, ça ?)

Déception : non seulement l'ordre règne (si j'en crois le taxi-man, les narcos appliquent à leur insu la charia aux aspirants voleurs de caisse en leur coupant les mains, histoire de ne pas avoir d'ennui avec la police, I presume) mais surtout on se croirait en Amérique du Grand Nord (d'au-delà de la frontière) : ça parle angliche à tous les coins de rue et les burgers bidule poussent comme des champignons après l'ondée. Et puis, dans le Nord, c'est connu : les gens sont plus grands, plus pâles et, comme à cause du climat, il n'y a rien qui pousse, tout (ce qui se bouffe) est beaucoup plus cher et plus personne ne fait attention à moi.

Un avant-goût du retour sur le vieux continent ?