28 octobre 2012
Diego et Frida
Une journée qui commence par un passage à la cité universitaire : un bel ensemble d'édifices des années 1950 ornés de mosaïques géantes qui en impose plus par la taille que par la cohérence idéologique... mais le pire restait à venir : après une balade dans le quartier de San Angel et ses peintres du samedi (une oasis de verdure et d'archi coloniale colorée) voici Coyoacan (le lieu de rassemblement des coyotes où Cortes avait cru bon de s'installer) et l'immanquable musée Frida Kahlo où l'artiste sentant sa fin venir s'est figurée au côté du camarade Staline... La visite de la pyramide en pierre de lave grise où Rivera a entreposé son immense collection de pièces précolombiennes (admirer au plafond la faucille et le marteau entre deux serpents qui se bouffent la queue) ne m'a pas laissé le temps d'un pèlerinage à la maison de Trotski où Ramon Mercader et son piolet ont réussi là où Siqueiros (oui : le muraliste) avait échoué... mais tout ça (l'assassinat, je veux dire) c'était écrit dans... Moby Dick!
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