Manque de Pau
Me voilà loin du Béarn, berceau de la béarnaise (comme Fort Mahon l'est de la mayonnaise ? toujours cette obsession de la bouffe...) et aussi du bon roi Henri IV dont j'ai eu droit à l'hagiographie (et dont j'ai vu le berceau, le vrai (?) : une coquille de tortue des Galapagos) lors de la visite du château ; le seul truc à peu près intéressant de la ville avec le musée des beaux-arts (encore que le Greco s'était retranché dans la réserve...) Bref.
Me voilà de nouveau en pays basque mais cette fois du côté castillan où -- oh ! surprise ! -- il neige. Le temps épouvantable pourrait me saper le moral sauf que depuis que j'ai commencé à lire Mars de Fritz Zorn je sais que la dépression atmosphérique qui se traduit en psychique n'est que le symptôme d'un mal autrement plus profond (genre : névrose chevillée à l'âme ; j'ai failli lapsus-calaminer en écrivant nécrose : oui, nécrose de l'âme, le diagnostic n'est pas mauvais, merci Dr Freud)
Bref. Je ne suis pas fâchée de me retrouver avec un pavé à traduire...
(et pour les photos du pays basque sous la neige il faudra attendre que la brume se lève)