Quel cirque !
Lundi : Gavarnie.
Temps magnifique (j'ai fait provision de vitamines au point que ça ne m'étonnerait pas de peler du nez ; tant pis : on n'a jamais que le ridicule qu'on se donne) et paysages encore plus magnifiques, même si la neige m'a empêchée de repasser sur mes traces d'il y a vingt ans (date de ma précédente visite).
Ai vu samedi 38 Témoins : enfin ! enfin !! un réalisateur sensible à l'esthétique du porte-conteneurs ! Des images envoûtantes d'une étrange beauté qui m'ont rappelé la magie des mini croisières sur l'Elbe à Hambourg et le charme ineffable des grues sur les docks d'Anvers :-)
ça y est : je sais où je passerai le mois prochain : au pays basque... espagnol. Dans une ville (?) du nom de Murguia, au cas où le détail intéresserait certains (ce dont je doute)
Dans la série : quoi de neuf dans la tête de la nomade ? Je me rends compte que savoir que je ne resterai pas longtemps au même endroit m'aide à relativiser l'inconfort et m'amène à envisager avec un détachement serein les contrariétés que m'inflige la laideur de mon environnement immédiat (du genre la mocheté de la toile cirée pour ne pas parler de la couleur du minuscule coin cuisine). J'ai remplacé la frustration de me sentir à l'étroit dans un chez-moi toujours le même par une subtile angoisse à propos d'où est-ce que je vais dormir dans 2 mois ? mais il me semble que je gagne au change. Un autre bénéfice de l'itinérance : le sempiternel (et ô combien angoissant) "qu'est-ce que je peux faire ? je ne sais pas quoi faire" se résout de lui-même par la découverte des environs. En résumé : j'ai bien fait de quitter la cité du bidet.
Sinon : j'oubliais de préciser qu'à Gavarnie coule la plus grande cascade d'Europe :
laquelle soutient assez mal la comparaison avec :
(placer ici un soupir nostalgique)
Enfin : ne désespérez pas de la providence : elle assure 24/7