Une zique de pisco...logie

Je me suis mis le portier à dos — façon de parler et métaphore pour le coup inadéquate.

Depuis que mon ultime conquête se radine à ma porte, il me tire la tronche, ce sagouin — et maudit dans sa barbe et à sa face mon invité pour le coup limite traumatisé. Alors qu’il est quand même psy/coach de son état, mon invité conquis.

Oui mais c’est du baratin : un interrogatoire serré m’a prouvé qu’il n’a toujours pas découvert le sens de la vie (lui non plus) et pour ne rien arranger : il n’arrête pas de me répéter que j’ai de la valeur (beaucoup. Plus que 5 millions de COP en tout cas).

Comme il est par ailleurs jeune et beau et célibataire… j’en conclus qu’il doit cumuler les vices cachés.

C’est la logique du rasoir d’Ockham à la sauce marxiste (de Groucho, pas Karl). Je n’aimerais pas devenir la copine d’un type qui serait prêt à sortir avec moi.

Pourquoi faut-il que je me découvre un admirateur secret au moment précis où son dépit se mue en rage ? Jusque quand le Seco Herrera (souvenir panaméen qui titre à 40° pas moins) attirera-t-il encore l'ultime objet de mon désir dans mon antre au mépris du Cerbère qui le défend (mal) ?