Panama
Oui, alors : fa-bu-leux ce (petit) pays !
Un climat... hum... chaud... et cette petite brise marine qui vous rafraîchit à la nuit tombée... un délice !
Des plages en veux-tu, en voilà : des paisibles et des pacifiques, de sable blanc et de tourisme international, de plus humbles nichées dans des baies qui s'étendent à n'en plus finir, et les jeux de lumière dans les nuages : un spectacle dont on (je) ne se (me) lasse pas... Du côté Caraïbes aussi : à proximité de forts en ruines où s'entassent des détritus façon Campanie... le charme discret de la décrépitude en marche. Mais quel décor naturel splendide !
Et des montagnounettes à un saut de puce de la côte : embrumées et sillonnées de sentiers menant à des pétroglyphes, des jardins d'orchidées ou encore des piscines d'eau thermale...
Et le clou du pestacle : du tourisme industriel à échelle industrielle itou : les écluses et l'extension du canal en chantier : des cargos maltais et des porte-conteneurs à destination de mes Flandres natales remorqués dans des bassins qui se vident en moins de temps qu'il n'en faut pour le raconter dans un blog
Et la ville même : hérissée de gratte-ciels qui s'illuminent façon Hong Kong à la nuit tombée : un malecon où le tout Panam(a) se réunit pour courir ou bicycletter (ou savourer des ceviches à un dollar, pardon un balboa cinquante) ; une promenade qui donne envie de pousser des oh ! et des ah ! d'admiration béate
Et à proximité : un centre historique en voie de restauration où les établissements dernier cri voisinent avec de vieilles baraques pourries mais habitées : le charme de l'authenticité
Et vous ai-je seulement parlé des fêtes à noeud-noeud du campesino dans les pueblos de la côte : avec défilé de char à boeufs et tout le monde à cheval, les rênes dans une main, la bouteille de Seco Herrera dans l'autre (pas mal, cet ersatz local de rhum)
Bref...
ça m'a bien plu, je dois dire