Le goût du risque

La semaine avait pourtant bien commencé : par des retrouvailles à San Cristobal par où passait comme par hasard mon amie tessinoise connue à Zacatecas. Là-dessus : papoti papota (six mois de vadrouille et de lectures à narrer par le menu ça prend du temps). Balade à Chamula où les buveurs de posh continuent de faire marcher le tourisme... à Zinacantan où les baptêmes sont l'occasion de pousser la sono à fond sur la place de l'église... Bref : amateur de recueillement passe ton chemin.

Ma rencontre fortuite avec une très mais alors trèèès intéressante Française qui vit là depuis avant ma naissance nous a  permis de découvrir tout ce que nous avions toujours voulu savoir sur le zapatisme (et le Chiapas) sans jamais oser le demander.

Là où j'ai un peu merdé, c'est au retour : elle était bonne, la tequila, hier soir et j'ai bien dormi (encore que peu) au motel. En revanche, ce matin, j'ai la resaca.

Et puis entre mes vacances au Sinaloa la semaine prochaine (ne zappez pas comme dirait l'autre) et mon retour à Bruxelles le mois prochain, où je suis censée retrouver mon amant de la braderie, que la médecine a condamné à un horizon de dix-huit mois à tout casser, je me demande où se situe la frontière entre courage et inconscience...

Comments

[Jean-Luc]

La chronique du 20/3 a disparu ! Choix de ta part ou souci informatique ?