Vélocipédons sous la pluie

... et même face au vent à l'assaut des côtes ! (J'ai ici une pensée émue pour les jarrets de mes lecteurs randonneurs, au sort desquels je compatis)

Refvik, c'est vraiment magnifique mais, la prochaine fois, je viendrai l'été. (Voilà une bonne semaine que le thermomètre n'a pas dépassé les 15°C) Je comprends pourquoi je ne sais plus quel quotidien continue, année après année, à mentionner l'endroit sur sa liste des plus beaux lieux de villégiature secrets... Ils ont beau éventer le secret (sans mauvais jeu de mot) il reste bien gardé.

Et à part affronter les éléments déchaînés sur mon biclou ? Que fais-je ? J'apprends à trancher le fromage brun (un truc marronnasse parallélépipédique au goût de dulce de leche pas très dulce mais vachement (encore qu'il en existe au lait de brebis) gras. L'art de la coupe réside tout entier dans le maniement d'un outil hybride -- croisement entre une spatule et un économe (certes moins inspirant qu'une rencontre entre un parapluie et une machine à coudre)

Mes balades me mènent d'ordinaire à Kvalheim (que je traduirais ciblistiquement par Le Mesnil la Baleine) où vit un assassin célèbre (à l'échelle locale) Un ancien bidasse ayant dégommé sa légitime parce qu'il virait parano. La proximité d'un radar de l'OTAN pourrait me donner l'idée d'un polar scandinave pas piqué des harengs... si j'avais le temps !

Hélas ! Mes traductions me réclament...

Comments

[Anne]

Moi ça me dirait bien que tu écrives un roman !!