R.A.S.

Quasi un mois de silence... Mais que conter ?

Pas de Ferrero Rocher à l'ambassade ; seulement du fromage qui pue et le constat d'une désertion massive des assistants du cru 2014/15. Et la prise de conscience que : "la vache ! ils paient drôlement bien leurs profs à l'Alliance française"... Faudrait voir à reprendre le chemin de l'école... histoire de me donner les moyens financiers de mon ambition.

La semaine sainte a été un désastre touristique (certes prévisible) : des heures de bus pour se prendre une drache tropicale dans un bled où il n'y avait rien à voir... à part une guëra de ojos azules con pelo rapado (votre humble servitrice (?!? ça existe ce mot ?) laquelle a un peu eu l'impression, du coup, de se retrouver au zoo du mauvais côté de la cage.

Spéciale dédicace au pays des Indios brutos : quand j'ai demandé un café à la cafétaria du coin de la rue, la serveuse s'est tournée vers le représentant de la gente masculine qui m'accompagnait pour lui demander si "elle ne va rien manger, elle?" (sic). VDM.

Repli stratégique à Rololandia, donc... et lecture de Musil dans la traduction espagnole et le canapé (un bien beau zeugme, ma foi) + expos bitables des musées visitables (Raymond Depardon, Mexico vs. Colombia... (and the winner is...) Les musées du Vatican photographiés par Massimo Listri...)

Bref. Rien de transcendant. Les semaines se suivent et se ressemblent furieusement.

Comme disait l'autre : et à force que rien ne se passe, c'est comme si, chaque fois, tout devenait possible...