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Vous en rêviez (ou pas) ? Je l'ai fait
28 novembre 2014

Help !

Ils veulent me graver, ces c**s !

Comprenez-moi : quieren grabarme : ils souhaitent m'enregistrer : m'immortaliser (sur un support digital à l'obsolescence certes programmée). En un mot comme en cent : ils veulent me voler mon âme !!

A priori ça n'a rien de bien inquiétant (vu que je doute de l'existence de l'âme en général et de la mienne en particulier : on ne me la fait pas : ce que j'ai vendu au grand méchant suppôt du capitalisme, c'est ma force de travail. On peut se laisser entuber par son ennemi de classe sans se prendre pour Faust tout de même)

Sauf que : ils (ceux du collège : ceux qui aiment mieux rémunérer mon silence que mon savoir) exigent que je leur raconte ma vie pendant huit minutes. Et c'est long huit minutes. Même si je peux les remplir par une chanson (m'ont-ils dit). (Moi ? Chantant ? Ils sont fous ! Moi ? Chantant ? une chanson du fou chantant ? Ou des Wampas ? Je ne suis pas fou ? Faux en plus ?!? )

Que vais-je dire ? Que puis-je dire ? Que dois-je dire ? (je sais : je vire kantienne mais comme dit le proverbe : un impératif catégorique kantien vaut mieux que deux tu l'auras)

Mais je l'aurai : et dans le baba !

On (la coordinatrice académique tocaya de feue la reine des Belges : Miss Fabiola pour ne pas la nommer, qui passe ses journées à donner des sussucres aux chienchiens et à demander à son talkie walkie où sont les autres pour assouvir sa réunionite aiguë) m'a suggéré de raconter que j'avais un fiancé colombien (sic) ou que je m'étais éprise de la Colombie (et là, c'est moi qui suis sick).

Comment m'extirper dignement de ce bourbier -- de ce pétrin -- de ce guêpier ?

Ma seule planche de salut c'est qu'ils veulent que je cause französich -- une langue que je suis pour l'heure la seule à parler correctement dans l'établissement...

(si on excepte le chef cuistot qui décline avec un accent tout à fait honorable le nom de ses préparations dans la langue de Molière)

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