épiphanie

Hier dans la cathédrale de Cordoba (comment ça : je n'avance pas ?) à l'heure de la messe vespérale m'est tombée dessus une formidable impression de... vide. De néant. De nullité. De voix qui résonne dans le rien. D'insignifiance intersidérale. Comment dire ? De solitude existentielle ?

Asombroso.

Et pour tout vous avouer : déjà à Comitan, alors que le préchi-précha du curé de la paroisse se répandait par les hauts parleurs sur la grand-place où le reste du monde vivait sa vie, la conscience aigüe que rien de tout ça n'avait vraiment de rapport avec quoi que ce soit m'avait frappée ou plutôt souffletée telle une petite brise rafraîchissante qui vous hérisse malgré tout le duvet...

PS : j'ai vu hier L'art de pleurer en choeur. Mais pourquoi à peu près tous les films danois de ma connaissance traitent-ils de l'inceste ?