Prudente

... dont le prénom rime avec "pasta all'dente", nous est arrivé samedi soir en bicyclette quoique de la cité des anges (pas Puebla mais Losse-en-Gelessse, dont il était parti... en bus) et cravaté, alors que moi-même, je peignais en bleu (un choix de couleur fordien : "tu préfères quoi? de toute façon, il n'y a que du bleu") le columpio... et aussi le pelage du chat qui m'enfinquait en mastiquant ses croquettes. Bref. Ce petit frère (un parmi tant d'autres de la tripotée) m'a saluée à l'autrichienne (que Dieu la bénisse!) avant que le murmure de la fontaine à crapauds illuminée pour l'occasion comme un night-club ringard ne noie ses propos. Je l'ai recroisé depuis de retour de mon jogging matinal (j'ai compris qu'il suffisait de ramasser une pierre pour que les clebs renoncent à me labourer les cuisses avec leurs griffes... par derrière, les traîtres) alors que, toujours cravaté, il s'apprêtait à se balader entre les champs (labourés à la charrue tirée par des boeufs). Question : par quel hasard les deux personnes qui détonnent le plus dans ce pueblo se retrouvent-elles, je ne dis pas logées à la même enseigne, mais dans l'enceinte de la même propriété?

Comments

[Jean-Luc]

quelle reprise après ces quelques semaines de pause ! la confrontation entre cette joggeuse à la tête d'une meute de chiens et ce promeneur cravaté errant à travers champs... on se croirait dans une parodie de Wim Wenders... encore plus improbable que la rencontre d'un parapluie et d'une machine à coudre sur une table de dissection