A pied, à cheval et... en camion

C'est ainsi que j'ai approché, et gravi, le Paricutin (ce volcan qui a commencé par se manifester par quelques fumerolles au beau milieu d'un champ en 1943 avant d'engloutir le village alentour dont les habitants n'ont, comme moi, appris l'espagnol qu'à l'école). Bien sûr, mon guide n'a rien trouvé de mieux que de me demander (je cite) pourquoi ma grâce n'emportait pas de fiancé [dans ses bagages] J'ai répondu que c'était une longue histoire. Il s'est ensuite enquis de mes parents et j'ai pressenti qu'il n'était pas loin de les considérer comme de dangereux irresponsables, me laissant vadrouiller toute seule au pays des narcotrafiquants. Enfin, enfin... Reste que j'ai passé une merveilleuse (quoique éprouvante) journée entre les forêts de pins et les plantations d'avocats à me gorger de soleil.