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Vous en rêviez (ou pas) ? Je l'ai fait
20 mars 2012

Itxassou

Arrivée samedi. Paysage charmant. Accueil chaleureux, familial (un interlocuteur du genre « rural », si vous voyez ce que je veux dire). J’apprends qu’on ne parle pas politique dans le pays (comprenez : la région) mais les maisons restent ouvertes, au cas où quelqu’un aurait besoin de chercher refuge.
D’où vient ce bel air de prospérité du village ? De la contrebande.

Charmant, vraiment. Je sens que je vais me plaire, ici. :-)

Nouille que je suis ;-) , j’ai oublié mon appareil photo donc il faudra patienter pour que je vous donne une idée des environs… Le temps reste hivernal mais ce n’est pas pire qu’à Paris, hein.

Dimanche : balade à vélo (les trois quarts du temps, en roue libre mais le quart restant, argh ! j’ai cru mourir dans plus d’une côte) jusqu’à Espelette, le village du piment. Importé… du Nouveau monde, bien entendu, au XVIe siècle. Le syndicat du piment n’en dit pas plus. Là-dessus : la question idiote du jour : à partir de quand un produit d’importation se change-t-il en tradition locale ? Je tente de me figurer la scène de l’arrivée du premier piment au village. La tête des autochtones…  Y a-t-il un peintre d’histoire grand genre dans l’assistance ? Je demanderais bien à Google de plus amples renseignements mais… pas de wi-fi aujourd’hui, à cause d’une sombre histoire de mot de passe qui s’obstine à demeurer un mystère (oui, je personnifie les mots de passe, ce n’est pas de l’animisme, c’est la certitude que les éléments se liguent contre moi)

A part ça : un GROS problème. Comment gérer mon temps maintenant que je n’ai plus à courir entre le boulot et la préparation du départ ? Comment apprend-on à vivre à un rythme, je ne dis pas de quasi vacances mais de détente ? Je me rends compte que j’oscille entre l’angoisse de ne pas savoir quoi faire de mon temps et, une fois que je me suis fixée un objectif, l’angoisse de ne pas avoir assez de temps pour faire ce que j’ai décidé. Consternant. De là à sombrer dans l’à-quoi-bonisme… (s’ennuyer ce n’est pas se demander ce qu’on peut faire mais à quoi bon faire quelque chose)

Conséquence : les beaux dimanches ne sont pas toujours exempts de tensions. Pudiquement, je n’en dirai pas plus (si ce n’est que j’ai une pensée émue pour ceux qui auront été subir des drames d’Ibsen à Paris)

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Commentaires
S
coucou Marie!!<br /> <br /> Je ne sais même pas dans quel coin c'est ton Itxassou, alors m'aventurer moi comme tu le fais, c'est inimaginable.<br /> <br /> en tout cas, tu m'envoies l'air frais, me fais voir une possibilité de vivre autrement... profite bien de tes années de vie vagabonde que tu t'es données, c'est une occasion peut-être une fois dans la vie!!<br /> <br /> je comprends tout à fait tes angoisses dans les deux sens. mais je suis sûre que tu vas les gérer avec bon sens et sagesse!!!<br /> <br /> bonne continuation et à très bientôt!!<br /> <br /> bisous
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