Y me fui lejos de...

... Bogotá, de Veracruz à plus forte raison, me direz-vous, encore que ma route m'ait menée vers le nord : à Barichara, pour commencer, un ravissant village touristique où je me suis cramé la nuque (chouette! un nouveau début de cancer de rousseur qui me saupoudre le cou!) en allant voir si celui d'à côté (Guane) n'était pas mieux (non : circulez, rien à voir). Là-dessus, direction Curiti, sa rivière aux eaux rafraîchissantes (j'en frémis encore) où l'on peut se baigner dans une ambiance typiquement colombienne, pour le coup (qui chantera la gloire imarcescible des déchets jetés dans la nature et de la musique débile qui pollue le calme même le plus champêtre?) Puis : Giron, moche, gris, tristoune à souhait. LA crise de nerfs et la dépression latente qui se change en tourment angoissé : mais qu'est-ce que je fous là? Y'a vraiment pas moyen d'en sortir? En fait si, suffisait de pousser jusqu'à Zapatoca (que je sache, rien à voir avec les Zapotèques) où là, je me sens bien, si, vraiment, une fois n'est pas coutume. (le grand air, les balades au grand air, sans la queue d'une averse à l'horizon, et un canyonounet joli comme tout... humiam)