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Vous en rêviez (ou pas) ? Je l'ai fait
28 octobre 2013

Puerto Arista

Une telle débauche d'exercice physique méritait bien un week-end à la plage -- le temps de m'en remettre.

Et me voilà donc à Puerto Arista : logée chez l'antipathique José : un gringo chez qui cette horripilante manie des autochtones de m'adresser la parole en anglais ne peut même pas être attribuée à la courtoisie mais à un ethnocentrisme borné. Ah ! José ! Ses cabanes et ses abominables clebs qui pissent et caguent à tous les coins de rue, attaquent les poules à pleines dents et m'ont suivie nonobstant les coups de pieds dans les flancs et les pattes écrasées par inadvertance... Heureusement : j'ai trouvé refuge dans un hôtel tranquille au possible, muni d'une alberca où il s'est avéré qu'un autre clebs s'abreuvait et où flottaient quelques cucarachas (oui, c'est un peu roots, le Chiapas) Mais enfin : le mozo était fort sympathique, limite pégueux aussi dans le genre (j'ai bien cru ne jamais venir à bout d'Arroz y tartana) et surtout : son pote avait de la bonne mota :-) que j'ai d'autant plus appréciée qu'un soulard fêtant son anniv venait de me coller une cannette de bibine entre les mains à l'aller, et que le mozo avait cru bon de sortir la tequila du fond du bar pendant que l'unique couple de clients dormaient du sommeil du juste. Je vous laisse imaginer sur quoi a débouché le bain de minuit...

Et le lendemain : ce sont deux jeunes, oui très jeunes étudiants (dont un en médecine, m'assurant, citations des autorités sanitaires ricaines à l'appui, que 4 clopes par jour ça n'a jamais collé d'empyisème pulmonaire à personne) qui m'ont obligeamment fourni de quoi fumer au sortir du bain (de banals cigarillos cette fois) en m'expliquant que peu importait que la bouteille de whisky soit finie : leur chauffeur attitré (un gamin de 18 printemps) allait les reconduire... ça fait bizarre de passer de la vie simple des montagnes à des qui baignent dans le fric, dont le principal loisir semble consister à s'abrutir face aux vagues (en dragouillant vaguement des vieilles guëras comme moi pour se rendre intéressant ?!?)

Mexique, terre de contrastes...

Le seul bémol (au moment du départ) : la piqûre de scorpion perversement caché dans mes tennis comme neuves... qui m'en a valu deux autres, une intraveineuse dans la main (Aïe!) et une intramusculaire dans la partie charnue de mon individu. Quand je vous dis que c'est roots...

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