Sheep shagging on the beach
On connaissait le sex on the beach. Il m'a semblé faire oeuvre de salut public en adaptant ce fameux cocktail au goût local. Une mesure d'aquavit, un trait de vinaigre (sucré pour les filles), une goutte de jus de hareng et de l'eau du robinet selon le goût... à siroter par 40° à l'ombre (Farenheit)
L'apparition persistante sur mon écran d'alléchantes réclames m'invitant à connaître de jeunes Estoniennes (voire des Thaïlandaises) m'a donné une désespérante (mais probablement juste) idée de la mesure de la misère sentimentalo sexuelle des sheepshaggers des environs.
Par souci de faire baisser le degré de consanguinité redoutablement élevé des autochtones (à propos : si vous m'écrivez, n'oubliez pas de mentionner le second prénom de mon hébergeur sinon ça arrivera chez le cousin) je songe à proposer à M6 de faire souffler une bourrasque de fraîcheur sur ses programmes éculés en diffusant la saison prochaine Le bonheur est dans le fjord où des grands gros joufflus moustachus, en tracteurs, à la nuque rouge écrevisse feraient découvrir à des donzelles ébahies le charme de la vie dans le grand Nord (et ses distractions raffinées du genre : regarder Miss Marple sur NRK le dimanche soir car la Norvège a ceci de commun avec la Flandre que n'ayant pas les moyens de produire ses propres conneries télévisuelles elle doit les acheter aux Grands-Bretons ; une douce nostalgie m'a donc saisie à la revoyure des séries imbéciles en VO sous-titrées telles qu'en regardait dans mon jeune temps l'oncle André, celui qui défendait à mon cousin de s'asseoir sur le fauteuil attitré du chien et qui a perdu un concours de Rodenbach face à mon tonton Gérard, le détenteur du record familial avec 17 cannettes avant la gerboule)
Bref.
Ayant enfin compris que ce n'est pas parce qu'il fait jour que je ne dois pas dormir, j'ai pris le fâcheux pli de piquer du nez n'importe quand, ce qui fait qu'entre mes siestes inopinées et le fiasco de la dérégulation des institutions de crédit américaines sous la présidence Reagan, je ne vois pas le temps passer.